Espelette : petite histoire
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Village typiquement labourdin qui s’étend sur les rives du Laxia, petit affluent de la Nive.
Les maisons blanches groupées autour du château lui donnent un aspect médiéval.
Le château
Après la mort de la dernière héritière Doña Juliana Enriquez, baronne d’Espelette, « le château », maison forte à grosses tours reconstruite au XVIIe siècle, (aujourd’hui mairie et presbytère) fut acquis par ses vassaux ainsi que tous les droits qui lui étaient attachés et ce jusqu’à la Révolution. En 1794, suite à des désertions des rangs révolutionnaires la commune fut décrétée « commune infâme » et sa population déportée dans les Landes et le Gers.
La seigneurie d’Espelette
La généalogie de la maison Ezpeleta a été dressée par Jean de Jaurgain (1842-1919).
_Numérisé par la BNF, l’ouvrage est disponible sur Gallica
Une personnalité marquante
C’est la patrie du père Armand David né à Espelette en 1828, mort à Paris en 1900, missionnaire naturaliste dont les expéditions en Chine et en Mongolie ont enrichi le Muséum d’Histoire Naturelle de Paris. Il était correspondant de l’Académie des Sciences.
Espelette aujourd’hui
Espelette est non seulement célèbre pour sa foire aux chevaux où se négocie la vente de pottok, petit cheval demi-sauvage des montagnes du Labourd qui autrefois étaient utilisés dans les mines du Nord mais surtout pour son piment vert brun puis rouge qui sèche en guirlande sur les façades des maisons. (fêté en octobre).