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Dans un article précédent nous avons souligné l’importance du contrat de mariage comme étant l’acte majeur dans la vie de nos ancêtres basques, le testament vient à son tour confirmer cette importance.

Consultez notre article le contrat de mariage fixe les conditions pour héritiers et cadets

Le testament a un caractère moins « obligatoire » pour nos ancêtres dans le sens où c’est le contrat de mariage qui fixe le détail de la transmission des biens.
Toutefois, il permet au testateur de préparer son « départ » et de préciser les faits qui lui tenaient à cœur.

L’aspect religieux

Il ne faut pas oublier que la religion était importante dans la vie de nos ancêtres sous l’Ancien Régime.
La premier chose rappelée était donc l’humilité et la fragilité de la vie terrestre à l’aube de la mort.
Venait ensuite la volonté du testateur quant aux conditions de sa sépulture.
Enfin, autant qu’il le pouvait, il faisait des dons aux paroisses où il vivait ou dont il était originaire, avant de terminer cette action charitable par des dons aux pauvres des mêmes communautés villageoises.

Les legs

Après seulement, venaient les legs, aux parents, alliés, amis, filleuls et filleules, à celui ou celle qui l’avait soigné. Ces legs étaient prélevés sur ses biens propres (en aucun cas sur des biens avitins donc appartenant à la maison depuis au moins trois générations).

Les affaires d’argent

Enfin pouvait être rappelée, la liste des dettes ou créances non encore réglées et qu’il avait en son nom.

Parfois, étaient décrites les dots des ses enfants, voire la sienne ou celle de son conjoint, si celles-ci n’étaient pas payées.

Conclusion de l’acte

Finalement, il nommait son héritier universel puis son exécuteur testamentaire.

Après sa signature éventuelle, celle des témoins, du notaire ou du curé (celui qui avait recueilli l’acte), venait parfois un pied de page, écrit de la main du notaire (dépositaire final de l’acte) dans lequel était mentionné la date de décès du testateur.

Si le testateur ne savait pas lire, son testament lui était relu en « langue vulgaire ».

Nous n’avons trouvé que de rares testaments holographes (écrit par le testateur lui même) et pas de testaments fermés (jamais ouverts) lors de nos recherches.